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GNWA - Gonzalo Neri & Weck Architekten GmbH
Förlibuckstrasse 10
8005 Zürich, SCHWEIZ
mail@gnwa.ch
L’architecture de GNWA est née de la tension de deux notions, le spécifique et le générique. Le spécifique décrit le projet au-travers de son programme, de son site, de son contexte. Le générique s’inscrit dans une permanence, en ce sens, on envisage le futur, en s’appuyant sur le passé afin de construire le présent.
Les projets développés permettent de mettre des éléments en cohérence grâce à la structure, moyen fondamentale d’exprimer des spatialités fortes et résistantes dans le temps. GNWA construit pour la collectivité, chaque décision est intelligible et rationnelle, permettant à tous d’y avoir accès.
GNWA
Gonzalo Neri & Weck
Architekten GmbH
Förrlibuckstrasse 10
8005 Zürich
mail@gnwa.ch
+41 (0) 44 461 44 22
La parcelle prévue pour accueillir les différentes activités de la société Viteos SA dispose d’une situation stratégique située au point de confluence de plusieurs axes routiers. Cette situation, en plus d’être essentielle au fonctionnement de la société, offre une grande visibilité au site.
Le projet est formé par deux typologies distinctes, le socle et la barre. Le socle contenant les ateliers et dépôts vient s’ancrer contre le terrain et propose une surface horizontale sur laquelle repose le bâtiment administratif qui s’élance verticalement pour marquer la région par sa présence.
Cette composition est une réponse efficace aux enjeux du site et à l’empreinte que l’entreprise Viteos SA souhaite apposer à la ville via son image.
Le projet souhaite mettre en évidence les différents secteurs et activités développés par l’entreprise Viteos SA. Le concept architectural propose donc de développer un bâtiment comme une vitrine transparente dans laquelle chaque activité de l’entreprise est mise en valeur et visible depuis les différents niveaux.
L’aspect du bâtiment doit également refléter les recherches et possibilités que représentent les énergies renouvelables et le développement durable pour en faire un édifice exemplaire.
concours:
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Davide Lazzari, Silvia Toninello, Giulio Rosi
projet:
Marco Neri, Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck avec:
Gonçalo Vilhena, Thomas Compeers, Costanza Eboli, Nuno Sarmento, Silvia Toninello, Nicolò Lastrico, Beatrice Dini, David Ballestrazzi, Victor Demers, Lea Muttoni, Davide Lazzari, Eric Abadias
Direction des travaux: Quartal Vevey
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
BIM-Planer: Betelec SA
planificateur CVS: Weinmann-Energies SA, Ingénieurs-Conseils
planificateur E: Betelec SA
acousticien: EcoAcoustique SA
sécurité feu: Betelec SA
physique du bâtiment: Effin’art Sàrl
mobilité: Transitec Ingénieurs-Conseils SA
La parcelle pour le concours du nouvel EMS de la fondation Les Châteaux, se trouve en borduredu village de Goumoëns-la-Ville. Ce site se caractérise par un contexte rural hétéroclite qui lui donne un caractère singulier et particulièrement intéressant.
A l’ouest, la parcelle est longée par la Route du Château le long de laquelle différentes bâtisses, dont un ancien château et une maison seigneuriale, prennent place. Ces bâtiments historiques, disposés en ordre contigu, forment un ensemble et dialoguent à la fois avec la route et le parc dont ils définissent la limite à l’ouest.
Les bâtiments existants se caractérisent par une articulation complexe de corps indépendants, de faible hauteur, disposés dans un axe nord-sud. Plusieurs bâtiments ont été rajoutés au fil du temps, en ordre contigu au château, résultant en un conglomérat complexe.
En s’inspirant du système de bâtiments actuels, le projet propose de marquer une coupure temporelle et de construire son identité propre tout en assurant son intégration au sein de l’ensemble bâtit caractérisant le lieu.
Ainsi, l’implantation pour l’agrandissement de la Fondation Les Châteaux propose deux volumesdistincts, reliés par un socle. Ce nouvel ensemble clarifie le contexte et les limites entre le parc, les bâtiments historiques et la route.
La topographie du site permet de générer deux niveaux de référence : un rez inférieur, se présentant sous la forme d’un socle, avec accès depuis le sud et un rez supérieur, composé des deux volumes, offrant un accès direct au jardin.
Le projet, avec sa géométrie variable, est organisé afin d’offrir aux résidents des espaces communs en lien avec les espaces extérieurs, leur permettant ainsi de profiter des dégagements visuels vers le sud et des jardins situés au nord.
Le rez-de-chaussée inférieur est constitué du programme destiné à l’ensemble de l’institution.L’ensemble de ce programme est distribué par un espace commun qui traverse le nouveau bâtiment et qui, grâce à sa transparence et sa perméabilité, crée une ouverture sur le paysage etl’espace d’entrée situé au sud. Ce lieu de vie et de mixité sociale épouse la géométrie de l’édifice et se dilate afin d’accueillir le hall d’entrée et la terrasse. La terrasse se situe au centre du projet pour accentuer le lien avec l’espace d’entrée.
Chaque corps de bâtiment accueille deux unités d’accompagnement de 24 lits par étage. Les deuxvolumes, bien que pensés différemment, se disloquent pour accueillir une unité de vie à chacune de leurs extrémités. La cassure volumétrique, en plus de sectoriser chaque unité, donne un accès direct sur les jardins. Les couloirs, qui distribuent les chambres, se dilatent dans les angles concaves du volume pour former l’espace commun avec le salon et la salle à manger. Les salles à manger, situées dans la partie centrale, sont orientées vers le sud tandis que les séjours, tournés vers le parc, proposent un accès direct à celui-ci à travers l’espace couvert.
Ces espaces offrent, à leurs extrémités, des vues sur le contexte et profitent de différents types de lumières tout au long de la journée. Le centre de chaque volume est formé par l’ensemble des espaces accueillant lesservices communs à l’ensemble de l’unité.
concours:
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri mit:
Laura Sanchis Estruch, Davide Lazzari, Silvia Toninello, Marine Lachat, Kelvin Silva
projet:
Marco Neri, Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck mit:
Andrea Marrodan, Nicolò Lastrico, Anita Gustuti, Beatrice Dini, Sarah Vos, Silvia Toninello, Lea Muttoni, Valmira Haziri, Valentin Cahierre, Aude Rabier
Direction des travaux: Quartal Vevey
Ingénieurs civil: AB Ingénieurs SA
Architecte paysagiste: Plangrün AG
Planificateur CVS : Energa Sàrl, BA ConsultinG SA
Planificateur E: srg engineering Ingénieurs-Conseils Scherler SA
acousticien: d’Silence Acoustique SA
Sécurite feu: Fire Safety & Engineering SA
Physique du bâtiment: Weinmann-Energies SA Ingénieurs-Conseils
Mobilité: Citec Ingénieurs Conseils SA
L’implantation précise et minutieuse de trois volumes dans la pente induit, en coupe, plusieurs niveaux de référence et d’accès, en lien avec le contexte. En plan, cette composition délimite des espaces extérieurs clairement identifiables.
Au centre de cette composition, à la manière d’une agora, le préau principal devient un pôle majeur de rencontre. Il est imaginé comme une prolongation de la place publique située au sud et renforce la diagonale qui traverse le site. De ce coeur, on atteint d’autres espaces communs extérieurs d’utilités diverses pour les élèves.
Les trois volumes, bien que distincts, reprennent un vocabulaire semblable renforçant cette notion d’ensemble recherchée. Leurs formes trapézoïdales, marquant la structure linéaire des bâtiments d’habitation tout en intégrant les contraintes géométriques du site, génèrent des espaces et des géométries dynamiques.
La répartition du programme en trois corps de bâtiment permet de traiter chaque spécificités en fonction. Les grands programmes tels que la salle de gym, l’école enfantine et l’école primaire prennent place chacun dans un volume. Les différents accès aux bâtiments autant par les rez inférieurs que les rez supérieurs, créent une véritable perméabilité dans le site et une accessibilité facilitée.
A l’intérieur, ce sont les espaces de circulation qui absorbent les différences de géométrie, donnant lieu à des dilatations bienvenues dans ces espaces qui deviennent plus que des couloirs.
Malgré la singularité de chaque bâtiment, ceux-ci font parti d’un ensemble et c’est la composition de façade, semblable aux trois volumes, qui fait le trait d’union et finit d’unifier le projet. La façade est conçue comme une ossature, mettant en avant les verticalités à la manière d’une colonnade.
Comme la composition volumétrique, la composition colorimétrique a également été étudiée. L’utilisation des couleurs rose, vert et gris, dans des tons doux voire pastels, assume la volonté de donner une identité propre à chaque volume. La couleurs devient une thématique et les trois éléments qui constituent la façade: la maçonnerie, les fenêtres et les stores sont déclinés dans les mêmes nuances.
concours:
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchís Estruch, Marina Esguerra Laudo
projet:
Marco Neri, Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck avec:
Silvia Toninello, Davide Lazzari, Lea Muttoni, Vittoria Altana, Lucio Luque, Valmira Haziri, Anita Gustuti, Nicolò Lastrico, Maribal González, Patricia Gude, Laura Sanchis, Rodrigo Mendoza
coûts: Tekhne SA
entreprise générale: EDIFEA SA
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
architecte paysagiste: L‘Atelier du Paysage Sàrl
planificateur CVS: Energa Sàrl, srg egineering Schumacher & CHIngS Ingénieurs SA
planificateur E: Bréa Ingénieurs Conseils Sàrl
acousticien: d‘Silence acoustique SA
sécurité feu: PluriExpert SA
physique du bâtiment: Energa Sàrl
éclairagiste: Aebischer & Bovigny
La volumétrie du nouvel édifice s’inspire très largement du contexte environnant. La Maison du Jardin est ainsi composée de trois volumes indépendants reliés par une toiture dont le faîte est continu.
Chaque angle du projet a été soigneusement étudié afin de répondre aux exigences contextuelles et fonctionnelles. La partie Sud du bâtiment réagit à l’échelle de la parcelle et propose trois grandes arêtes. Cette forme concave défini un espace central de référence où est aménagée la terrasse.
Le concept architectural de la Maison du Jardin est conçu pour offrir à ses résidents les marqueurs d’un véritable domicile. Pour y parvenir, le bâtiment se compose en trois “maisons” accueillant chacune un foyer: Lavande, Romarin et Mélisse.
Au rez-de-chaussée, le projet propose de relier les différentes activités de jour. Pour cela, un grand espace commun traverse tout le bâtiment. Grâce à sa transparence cet espace s’ouvre sur l’extérieur d’un seul geste. Ce lieu de vie épouse la géométrie de l’édifice et se dilate afin d’accueillir le hall d’entrée principal et la terrasse. Les noyaux des trois foyers sont également accessibles par le biais de cet espace.
La volumétrie, avec ses lignes brisées, permet à chaque foyer de profiter des différentes qualités paysagères que présente le site. Évitant tout vis-à-vis entre les chambres, ce système permet à chaque unité de bénéficier d’une bonne orientation afin de profiter des vues et de la lumière naturelle, tout en proposant une expérience singulière à chaque usager.
concours: Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Alberto Hueso
projet: Marco Neri, Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck avec:
Laura Sanchis Estruch, Mathilde Loiseau, Silvia Toninello, Lea Muttoni, Marina Esguerra Laudo, Julien Graf, Valentin Schmid, Clemence Thimonier, Isis Girod
direction des travaux: Pragma Partenaires SA
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
architecte paysagiste: GNWA
planificateur CVS: Sorane, CHings SARL (srg engineering)
planificateur E: Louis Richard Ingénieurs Conseils SA
acousticien: 'Silence acoustique SA
sécurité feu: Ignis Salutem SA
physique du bâtiment: Weinmann Energies SA
éclairagiste: Aebischer & Bovigny
La parcelle destinée à la construction du nouveau complexe culturel et sportif à Romont se caractérise par une pente homogène en direction du sud-est, offrant des vues sur le paysage des Préalpes fribourgeoises. Le programme demandé est organisé dans un seul volume compact, organisé dans une forme pure, le carré.
Cette figure géométrique dialogue avec les bâtiments du complexe scolaire attenant, tout en inscrivant une forme nette et définie dans le territoire. Dans l’objectif de préserver les caractéristiques urbaines existantes et ainsi de les renforcer, le nouvel édifice s’inscrit dans la partie Nord du site et ferme la composition urbaine de l’ensemble.
La toiture est travaillée comme une cinquième façade offrant une autre possibilité d’exprimer l’organisation interne du bâtiment depuis l’environnement extérieur.
Le projet se structure avec la superposition de trois éléments, le socle, le plan libre et l’étage.
Le socle en contact avec le terrain accueille les parties plus techniques du projet. Le plan libre accueille les parties publiques du bâtiment ainsi que les bassins.
L’étage conçu comme une grille de murs appuyé sur le plan libre accueille les salles de sport et de bien être dans la partie sud et le conservatoire dans la partie nord.
Le plan libre permet la transparence et la perméabilité des espaces vers le paysage extérieur.
En opposition l’étage renferme des espaces propices à la concentration et au travail, jouissant d'une atmosphère plus introvertie.
La structure est pensée de manière rationnelle tout en renforçant le concept architectural. Les trois éléments structurant le volume général du projet sont interdépendants. Le plan libre s’appuie sur le socle et les murs de l’étage reposent sur la grille de poteaux du plan libre.
La séquence des sous-espaces dans le plan libre est rendue lisible et compréhensible aux usagers grâce au système de poteaux et de linteaux mis en place.
Enfin, des doubles hauteurs ponctuelles amènent un apport de lumière secondaire pour les grands espaces.
Une structure secondaire en bois vient couvrir les grandes portées et permet elle aussi un apport en lumière zénithale, créant une atmosphère spécifique pour les baigneurs.
La façade montre clairement et radicalement les trois éléments qui structurent le projet et confèrent au bâtiment une élégance intemporelle. Le socle et l’étage sont conçus avec des façades opaques en metal galvanisé. Les ouvertures des pièces à l'étage ont été soigneusement étudiées et cadrent le paysage au fond.
Le plan libre est lu comme un espace transparent entre ces deux parties pleines et offre une vue panoramique à 360 degrés.
concours:
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri und Victor Figueras Corboud
projet:
Marco Neri, Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck avec:
Davide Lazzari, Silvia Toninello, Laura Sanchis Estruch, Vanesa Bijelic, Lea Muttoni, Yasha Rey-Ivan, Marina Esguerra Laudo, Mathilde Loiseau, Julien Graf, Valentin Schmid, Clémence Thimonier, Isis Girod, Denis Ferré
direction des travaux: Tekhne SA
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, ingénieurs conseils SA
architecte paysagiste: GNWA
planificateur CV: Tecnoservice Engineering SA
planificateur S: Duchein SA
planificateur E: srg engineering / Scherler SA
acousticien: D’Silence acoustique SA
Der Neubau des Sport- und Freizeitbades mit der Mantelnutzung zeigt sich als eigenständige starke Form am Siedlungsrand. Alle Nutzungen sind in einem Gebäude mit einheitlicher Erscheinung zusammengefasst, wodurch die Identitätsbildung und Strahlkraft nach aussen verstärkt wird. Das Gebäudevolumen ist im Zentrum der Parzelle platziert und lässt genug Platz, um
spezifische Nutzungen im perimetralen Bereich anzuordnen. So ist auch das Dach für die Busse als separates Element im Westen in Richtung der Pferdesportanlage und des Sportplatzes angeordnet. Nach Osten wird um Das Schwimmbad ein begrünter Bereich vorgesehen, während nach Westen die Erschliessung und Infrastruktur vorherrscht. Der Zugang für den Langsamverkehr erfolgt von der Schulanlage über Norden und aus Richtung der Bushaltestelle von Süden in die zentral gelegene Erschliessungsachse.
Alle die Decken bestehen aus einer leichten Holz-Beton-Verbundkonstruktion, um das Gewicht zu reduzieren und die Synergie zwischen den Materialien zu nutzen. Der Überbeton erfüllt die Funktion einer Scheibe, verbessert die Steifigkeit und gewährleistet die thermische Trägheit.
Das extrahierte Profil greift die Gestaltung von grossen landwirtschaftlichen Gebäuden und Gewerbebauten auf, überträgt auf diese aber durch Materialität und Konstruktion einen lokalen, ortstypischen Charakter. Der Neubau zeigt sich nach Innen und aussen als robuste Holzkonstruktion über einem verglasten Erdgeschoss, das Ausblicke in die Landschaft oder ausreichend Präsentationfläche für den Verkaufsraum bietet.
Cristina Gonzalo, Markus Weck und Marco Neri mit:
Cloé Sermier, Nicolò Lastrico, Alessandro Ricci
text
Die vertikale Entwicklung von insgesamt sieben Geschossen mündet in einem Dachgeschoss, welches formal den baurechtlichen Vorgaben folgt, aber hauptsächlich einen poetischen Abschluss der gestapelten Nutzungen bildet. Ebenso wird das Bild der geneigten Dächer mit Lukarnen aus der direkten Umgebung aufgenommen und neu interpretiert. Dieses widerspiegelt auch die innere Organisation des Neubaus, welcher in fünft Streifen strukturiert ist.
Es wird ein kompaktes Volumen mit insgesamt sieben Geschoben vorgeschlagen. Fünf streifen strukturieren auf jeder Etage den Grundriss und gliedern das Programm. Ein Übergang vom gemeinschaftlichen Bereich im Westen zum privaten Bereich nach Osten mit der zentralen Erschliessung in der Mitte wird vorgeschlagen. Trotz dieser Trennung wird eine wohnliche Atmosphäre erreicht, die nicht unbedingt an eine betreute Wohnanlage schliessen lässt.
Im Westbereich der Wohngruppen befindet sich der Aufenthaltsbereich mit Wohn-/Essraum und abtrennbarer Küche. Der Raum profitiert von vielfältigen Ausblicken in alle Richtungen. Durch die zwei angrenzenden Loggien ist die lärmabgewandte Lüftung möglich. Diese dienen auch für den Aufenthalt als privater Aussenraum. Nach Osten werden die Einzelzimmer angeordnet. Dort kann Ausblick in Richtung Park angeboten werden. Durch die Ausrichtung ist grundsätzlich keine hohe Lärmbelastung vorhanden.
Der Haupteingang zum Gebäude wird von aus Garten vorgesehen. Im Erdgeschoss und 1.Obergeschoss sind die Räume für die Mittagsgruppen untergebracht. Die beiden Geschosse sind bis auf den Eingang gleich organisiert. Jeweils zwei Essräume befinden sich an den Stirnseiten, wobei die zur Autobahn orientierten Räume durch lärmabgewandte Loggien belüftet werden können. Die zentrale Zone wird als durchgesteckter Bereich mit Garderoben bestückt. Die zwei Treppenhäuser fungieren für diese als Lichthöfe.
Die vier Wohngeschosse gliedern sich in drei identische Geschosse. Von einem zentralen Verteiler zwischen den beiden Treppenhäusern gelangt man über einen kurzen Korridor entweder in den „privaten“ Individualbereich oder den gemeinschaftlichen Bereich mit Küche, Essbereich und Wohnraum. Im Bereich der Treppenhäuser sind Sanitärbereiche, Ruheraum und Gruppenleitung untergebracht. Im Dachgeschoss, wo sich die Organisation nicht grundlegend ändert, sondern lediglich die Dachgestaltung ein wenig Einfluss auf die Räume hat und für die Räume an den Längsfassaden, sowie den Wohn- und Essbereich Atelierfenster in den Dachflächen vorgesehen sind, werden die Loggien als Einschnitte und das Dach weitergeführt - durch den Versatz der Giebel wird die Gebäudestruktur auch am Dach ablesbar.
Die vier Wohngeschosse gliedern sich in drei identische Geschosse. Von einem zentralen Verteiler zwischen den beiden Treppenhäusern gelangt man über einen kurzen Korridor entweder in den „privaten“ Individualbereich oder den gemeinschaftlichen Bereich mit Küche, Essbereich und Wohnraum. Im Dachgeschoss sind in Wohn- und Essbereich Atelierfenster in den Dachflächen vorgesehen. Die Loggien werden als Einschnitte in das Dach weitergeführt - durch den Versatz der Giebel wird die Gebäudestruktur auch am Dach ablesbar.
Cristina Gonzalo, Markus Weck und Marco Neri mit:
Anita Gustuti, Antoine Challandes
Die Schulanlage Obstgarten besteht aus zwei Schulhäusern, die den östlichen Abschluss zwischen Grünraum und Pausenplätzen bilden, sowie einer Sporthalle, einer zukünftigen Schulschwimmanlage und einem Auditorium als zentrales Element.
Der Ersatzneubau fügt sich akkurat in den Kontext ein und ermöglicht neue Durchblicke über die bestehende Aussentreppe. Die neue Sporthalle schiebt sich hinter das Auditorium und definiert das Schulareal.
Das Gebäude steht auf dem Sockel des Pausenhofes und bildet darunter eine transparente Fuge, die eine Verbindung zur Bibliothek, dem Schwimmbad und dem Haupteingang schafft. Das Zwischengeschoss öffnet sich zum Schulhof und beherbergt die grosse Sporthalle, Geräteräume und Zugänge. Eine gläserne Laterne umfasst den Zuschauerbereich der Sporthalle und sorgt für natürliche Belichtung. Die Treppenanlagen an den Stirnseiten erschliessen alle Geschosse. Eine Einfachhalle und Garderoben befinden sich im Untergeschoss.
Das Volumen ruht auf einem massiven Sockel und passt sich der Geländemorphologie an. Ein neuer Eingang schafft eine Adresse auf dem Pausenhof.
Das Gebäude steht auf dem Sockel des Pausenhofes und bildet darunter eine transparente Fuge, die eine Verbindung zur Bibliothek, dem Schwimmbad und dem Haupteingang schafft. Das Zwischengeschoss öffnet sich zum Schulhof und beherbergt die grosse Sporthalle, Geräteräume und Zugänge. Eine gläserne Laterne umfasst den Zuschauerbereich der Sporthalle und sorgt für natürliche Belichtung. Die Treppenanlagen an den Stirnseiten erschliessen alle Geschosse. Eine Einfachhalle und Garderoben befinden sich im Untergeschoss.
Der Entwurf der Tragwerkstypologie betont die Symbiose von Architektur und Konstruktion, wobei eine präzise abgestimmte Struktur minimalen Ressourcenverbrauch ermöglicht und sowohl in der Erstellung als auch im Unterhalt wirtschaftlich ist.
Das Gebäude besteht aus einer Stahlbetonkonstruktion im Unter- und Erdgeschoss, einem räumlichen Stahltragwerk in der oberen Halle, die (mit )Fachwerkträgern überspannt wird, und einem Hallendach aus Kastenelementen aus Holz, während die Aussteifung durch Türme und Betonwände erfolgt.
Cristina Gonzalo, Markus Weck, Marco Neri :
Cloé Sermier, Alessandro Ricci, Antoine Challandes, Beatrice Dini
Le périmètre du concours se situe sur le dernier site industriel de la ville de Lausanne, dans le périmètre de la STEP de Vidy. Sur ce site en cours de changement, les bâtiments industriels et usines d’eau potable sont au second plan, faisant écran à l’autoroute, tandis que le parc du Bourget se prolonge dans la partie sud de la parcelle. Le secteur administratif du Service de l’eau s’inscrit dans cette frange arborée.
L’objectif du présent concours est de proposer une extension à l’actuel bâtiment administratif, classé d’intérêt régional, mais également et surtout de le revaloriser et de conserver son rôle.
Pour garantir ces notions de flexibilité de l’usage et d’évolution dans le temps, le bâtiment se résume à une structure en bois légère, délimitant un anneau périphérique qui permet un aménagement flexible des espaces de travail. L’espace central représentatif, autour d’un atrium, devient une zone communautaire de rencontre, profitant de la lumière zénithale sur les 3 étages. Les boites de services de part et d’autre de l’atrium aident à la transition entre zones communes et espaces de travail.
Le nouveau bâtiment s’organise autour d’un atrium ouvert, agissant comme un foyer central liant les différents espaces communs et de travail entre eux. Il répond au foyer du bâtiment existant en proposant un nouvel espace représentatif ouvert sur le parc.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck und Marco Neri mit:
Antoine Challandes, Nicolò Lastrico et Cloè Sermier
ingénieur civil: MFIC ingénieurs conseils SA
La morphologie existante en forme de T de la prison préventive est reprise et utilisée comme base pour la conception du nouveau bâtiment. La façade principale de la prison renforce l'axe de passage de la rue de la Kanzleistrasse.
La mise à distance des façades longitudinales renforce le contraste avec le ministère public et deux cours de prison sont ainsi créées et permettent d'éclairer le ministère public voisin et les cellules de la prison.
La cour principale du tribunal de district se termine par une façade représentative orientée vers le nord-est, légèrement en retrait par rapport à l'alignement de la Kanzleistrasse. La continuité de l'îlot est visible à travers les joints négatifs entre les façades existantes et la nouvelle aile de la prison.
Les étages supérieurs abritent les parties du programme à usage commun dans les zones orientées vers le sud. En raison de nouveaux concepts en matière de détention préventive, les détenus bénéficient ainsi de plus de liberté.
Les ailes arrondies, donnant sur les cours, contiennent les cellules, ce qui permet de préserver l'intimité des occupants, d'éviter les regards indiscrets et de minimiser les vis-à-vis avec le ministère public voisin.
En brisant la géométrie strictement orthogonale, on obtient une indépendance formelle par rapport à l’îlot. Le nouveau bâtiment constitue une "Forma Forte" dans la cour. Néanmoins, le bâtiment n'est pas identifiable en tant que bâtiment principal, mais en tant que solitaire dans la cour et reflète l'exigence de flexibilité de la structure et des conditions de détention contemporaines.
Cristina Gonzalo, Marco Neri und Markus Weck avec:
Cloé Sermier, Albert Jiménez, Sofia Paganelli, Nicolò Lastrico, Anita Gustuti
Ingénieur civil: Muttoni et Fernandez, Ingénieurs Conseils SA
CVSE: PZM Zürich AG
L’implantation définie pour ce nouveau complexe scolaire a pour volonté de composer un lien entre le tissu bâti existant et le nouveau développement urbain prévu. Ainsi, la nouvelle école se définit comme une rotule centrale articulant les établissements horticoles présents sur le site avec le futur quartier.
La pente naturelle du terrain permet la création de deux niveaux de référence. Le niveau inférieur appartient au nouveau tissu urbain et connecte l’école au quartier et au reste de la ville, tandis que le niveau supérieur, plus intime, se rapporte directement à l’école et s’intègre dans cet environnement horticole.
La morphologie générale du projet se définit alors comme deux volumes distincts, l’un composé du programme scolaire et l’autre de la partie sportive.
L’école s’implante perpendiculairement à la pente du terrain dans la continuité du tissu horticole.
La salle de gymnastique, située en quinconce du premier bâtiment, se décale légèrement pour venir ponctuer le système à l’est du quartier. Cette géométrie permet de définir un nouveau front bâti bordant la place et l’arrêt du tram au sud-est du site.
Le programme est réparti en deux volumes; bâtiment scolaire et salle de gymnastique. Ces derniers sont reliés par un escalier extérieur créant une liaison entre les deux niveaux de référence. Le bâtiment principal est composé de toutes les parties scolaires du programme empilées de manière à minimiser l’impact au sol.
Le plan est organisé sur une systématique claire, permettant un maximum de flexibilité d’utilisation des espaces. La grille du plan accueille deux bandeaux de salles de classes en périphérie d’un espace de circulation central.
A chaque étage on trouve une salle de dégagement au centre du système, ouvrant le bâtiment sur l’axe est-ouest, permettant une plus grande flexibilité fonctionnelle au fil du temps et des accès de part et d’autre du bâtiment. Cette figure en croix permet des accès sur chaque face du bâtiment à des niveaux de références différents, communiquant directement avec les espaces de dégagements.
De cette figure spatiale débouche un concept de “clusters” qui se répète d’étage en étage. Cet espace de rencontre ouvert fonctionne comme vestiaires mais également comme espaces flexibles pour les salles de classes.
Dans un soucis de rationalité, la conception constructive se fait par préfabrication. La structure porteuse en bois est montée sur place et grâce à la petite portée entre la poutraison, la préfabrication de dalles en béton recyclé est possible et facilite grandement la mise en oeuvre des planchers.
Ce système distingue clairement le gros oeuvre du second oeuvre. Permettant ainsi une grande flexibilité programmatique, mais également d’adapter les espaces en fonction des nouveaux besoins. Seuls les espaces servant (sanitaires, installations techniques, ascenseurs…), englobés dans les noyaux, structurent les espaces à chaque étage.
La façade est appliquée par panneaux sur la structure et vient ensuite accueillir la structure tubulaire métallique. Cette dernière constitue l’expression du bâtiment et agit comme une seconde peau protectrice pour le bâtiment.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Cloé Sermier, Anita Gustuti, Sofia Paganelli, Antoine Challandes, Alessandro Ricci
Ingénieur civil: Muttoni & Fernández, Ingénieurs Conseils SA
Le site pour la construction du nouveau bâtiment pour la police cantonale de Soleure se trouve dans une situation urbaine hétérogène, à portée de vue de la gare d'Oensingen. L'accès principal au nord constitue une articulation avec la transition vers la zone industrielle au sud.
Les trois parties essentielles du programme de la police cantonale, du service de secours et de l'office des faillites sont réunies dans un même volume.
L'aspect uniforme du bâtiment confère une image claire et forte de la police cantonale dans son contexte.
Un socle de deux étages accueille l'entrée principale, la zone d'audition, ainsi que le nettoyage des véhicules et l'atelier au nord alors que les zones réservées au service d'ordre et de secours sont au sud.
Le deuxième étage, traité comme un joint transparent, abrite l'office des faillites avec des visiteurs externes, la cafétéria ainsi que les autres locaux utilisés en commun. Les deux étages identiques suivants sont dédiés aux bureaux de la police cantonale tandis que dans les deux derniers étages on retrouve les espaces d’entrainement.
La façade suit le concept architectural et est adaptée de manière rationnelle aux exigences respectives des différentes utilisations.
La structure porteuse est une ossature composée de quatre systèmes empilés les uns sur les autres et adaptés aux différentes exigences d’utilisation.
Deux étages de halle avec des dalles à caissons en bois et des poutres en béton préfabriquées s'étendant dans le sens transversal sont disposés tout en haut, au-dessus d'une table en béton, afin de suivre la répartition des charges.
De grands porte-à-faux aux extrémités du bâtiment sont rendus possibles par des voiles de béton et des tirants diagonaux auxquels sont suspendus les étages de bureaux situés en dessous.
Pour une utilisation flexible du rez-de-chaussée et un hall à véhicules sans pilier, les étages supérieurs sont soutenus par des poutres précontraintes en béton coulé sur place, dont la hauteur varie en fonction des portées existantes.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Cloé Sermier, Beatrice Dini, Juan Colomina, Albert Jiménez
ingénieur civil : Schnetzer Puskas Ingenieure AG
architecte paysagiste: Duo Architectes paysagistes / Landschaftsarchitekten GmbH
planificateur CVSE: PZM Zürich AG
mobilité: Rombo GmbH
planificateur sécurité: EPRO Secure
développement durable: preisig pfäffli
Le site de Champs d’Aullie destiné à l’implantation de la future école primaire est situé au sud-ouest de la commune du Mont-sur-Lausanne. Le projet s’inscrit dans une volonté de la commune de densification urbaine, due à sa forte croissance démographique. La parcelle présente de nombreuses contraintes à savoir des lignes à haute-tension, des nuisances sonores provenant des routes importantes à proximité, une légère pente nord-sud ainsi que de nombreux arbres d’importance.
L’implantation d’une forme carrée libre dans la partie nord-ouest de la parcelle permet d’une part de répondre au tissu bâti hétérogène environnant, mais également de conserver le cordon boisé et la perméabilité nord-sud du site tout en prenant de la distance avec la route.
La topographie du site donne l’opportunité de créer deux niveaux de référence et ainsi deux entrées distinctes permettant la séparation des flux. Chaque niveau profite de son propre espace extérieur, à l’atmosphère différente et un niveau paysager intermédiaire est aménagé pour faire le lien.
Le programme de l’école est distribué dans quatre étages hors-sol et un sous-sol dans un volume compact. Le plan type est composé, en périphérie, par un anneau interrompu a deux reprises par des loggias.
En extension de celles-ci, des espaces polyvalents sont délimités par des boîtes de service. Points centraux du plan les escaliers deviennent une veritable promenade, dynamisant les espaces communs.
Une grande attention est donnée à la notion de développement durable dans toutes les étapes du projet, de l’implantation à la matérialité. La flexibilité, notion importante, est garantie par la structure en bois régulière et l’absence de paroi porteuse pour une modularité totale. Complétée par les loggias et les espaces polyvalents centraux, cette flexibilité devient d’autant plus riche en offrant ainsi la possibilité d’espaces d’enseignement et de jeux différents.
La structure et la façade en bois issu de la région, l’utilisation de la brique crue ou l’installation assumée de panneaux photovoltaïques, sont autant d’éléments qui en font un projet qui répond aux exigences de durabilité et d’exemplarité d’un bâtiment public. De plus, les concepts de ventilation low-tech qui utilisent les loggias et les puits de lumière centraux, les grandes surfaces vitrées et la végétation omniprésente dans le projet et sur le site, assurent aux enfants un confort global en toute circonstance.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Maxence Lelièvre, Cloé Sermier, Albert Jiménez, Juan Colomina, Anita Gustuti
architecte paysagiste: Atelier Descombes Rampini sa
Le nouveau projet prévoit la construction d’un parking pour l’hôpital et une nouvelle crèche, deux activités diamétralement opposées, auquel il faut réconcilier le fonctionnement, les besoins, les dimensions et les nuisances. Ainsi, une structure habitée permet, d’un seul geste, de répondre aux complexités internes du programme proposé.
La position du bâtiment dans le site articule des espaces extérieurs, aux caractères divers, et aide à redéfinir les espaces extérieurs existants. Le projet génère, par son implantation, des aménagements prenant en compte les différents besoins des programmes, des espaces de jeux, des cheminements, afin de connecter les entrées du parking et de la maison de l’enfance à l’espace public.
Le décrochement créé par l’implantation distincte des deux bâtiments, permet d’identifier clairement l’entrée du parking tout en mettant à distance la Maison de l’enfance des nuisances sonores des véhicules motorisés, offrant un cadre sécurisé pour les enfants.
La structure se déploie comme une trame neutre en façade, composée de plateaux libres, permettant une grande flexibilité d’usage dans le temps. En effet, lorsque les besoins évolueront, la structure sera la seule constante du bâtiment.
Le projet propose des solutions simples et rationnelles qui permettent d’absorber l’ensemble du programme en respectant les spécificités de chacun. Il ne faut pas voir dans ce projet un bâtiment fini, mais au contraire une solution adaptable, modulable qui permet de répondre aux besoins actuels, mais également aux besoins futurs.
La notion de flexibilité a été le vecteur principal de décision lors de l’élaboration du projet. Le volume étroit, de 17 mètres, permet facilement d’envisager l’évolution des plateaux de parking en bureaux, en logement ou en locaux pour l’hôpital. Le fait de proposer une épaisseur standard permet d’envisager un grand potentiel évolutif, capable d’accompagner les réflexions dans le temps.
Le projet propose de travailler la notion d’identité, en dehors de celle du parking. Les décisions formelles ont conduit à réduire l’impact des éléments standards caractérisant l’image du parking. L’identité est générée sur un rapport à l’urbain, le bâtiment dégage une image forte grâce au principe de vagues, offrant un certain rythme à la façade.
Le projet se présente sous la forme d’un bâtiment contemporain, développant un vocabulaire spécifique. L’intégration de ce nouveau projet dans cet ensemble urbain est fait de manière naturelle et reflète l’image d’un bâtiment ayant son caractère, son identité propre.
Quant à l’extérieur, la façade non-construite permet la flexibilité d’usage dans le futur. Elle se caractérise par un filtre végétal qui change avec les saisons, offrant un ornement vivant et soulignant le caractère potentiellement éphémère du programme.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Anita Gustuti, Cloé Sermier, Juan Colomina, Albert Jiménez
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
L’implantation du nouveau bâtiment propose un volume compact et autonome qui s’insère dans le site en tenant compte des qualités paysagères et des différentes relations avec les bâtiments existants.
Le volume se positionne parallèlement au lac créant un nouveau dialogue visuel, jouant avec les reflets et les saisons.
Tel un bâtiment-écran devant le lac, le projet dégage ainsi une image forte et représentative de la nouvelle identité souhaitée pour l’UniHub. De plus, le réaménagement à venir du parc des Jeunes rives et du front du lac constitue un avenir plus sain et dynamique au développement de l’université. Le projet s'établit en continuité de ce geste unitaire.
Le concept mis en place pour ce projet propose trois couches horizontales successives. Ce système répond de manière pertinente aux exigences spécifiques de chaque espace.
Pour la première couche, celle au sud, le parti a été pris d'offrir la vue sur le lac au plus grand nombre et d'en faire des espaces privilégiés. Le Learning Center a été thématisé comme une véritable balade architecturale, se développant sur trois étages avec pour apogée, la terrasse panoramique. On emprunte le principe de la serre où les limites intérieures et extérieures se diluent, offrant des terrasses qui deviennent zones de partage en continuité des espaces de travail. De plus, des espaces en mezzanine, un effort sur la structure ou encore un traitement intérieur différent donnent à cette partie son caractère d'exception. De l'extérieur, elle apparait comme un écran diffusant un large panel d'activités représentant le monde académique et offre ainsi la meilleure des vitrines.
L'espace central agit comme un joint séparant les deux programmes. Il se définit sous la forme d'un atrium ouvert, sur toute la hauteur favorisant les vues qui se croisent à-travers les niveaux, créant un espace dynamique propice à l’échange entre les différents intervenants. Le reste du programme est distribué dans un premier anneau le long de la façade selon la profondeur des espaces souhaités. Un deuxième anneau interne se développe lui autour d'un patio aménagé et généreux.
Le projet tend à mettre en évidence les nouvelles activités développées par l’université. Le bâtiment devient une vitrine depuis l’extérieur dans laquelle chaque activité est mise en valeur. Des connexions internes sont aussi établies par les différents vides.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Cloé Sermier, Anita Gustuti, Maxence Lelièvre, Davide Lazzari, Juan Colomina
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
La parcelle destinée à l'extension du centre pour personnes âgées Adlergarten présente une grande valeur historique ainsi qu'une grande importance pour le quartier. Ainsi, le lieu fait office d'oasis de détente pour les voisins du quartier et les résidents de l’EMS.
Le concours offre la possibilité d'une ré-interprétation, d'une renaissance du caractère d'antan et d'une nouvelle construction qui entre en dialogue avec l'existant et respecte les différents bâtiments et espaces extérieurs du site.
Le nouveau bâtiment, placé parallèlement à la Adlerstrasse, entre en dialogue avec le bâtiment existant. La conception compacte du volume permet de libérer une grande partie de la parcelle pour les espaces extérieurs et le réaménagement du parc.
Le projet du nouveau bâtiment constitue une partie importante du centre pour personnes âgées Adlergarten. En tant que volume indépendant d'une taille considérable, il s’associe, d'une part, clairement au bâtiment principal existant des années 60, définit l'espace extérieur correspondant et forme un ensemble. D'autre part, il fait également office d'intermédiaire entre le bâtiment existant et les nouveaux bâtiments de grande échelle situés dans le voisinage.
Le nouveau bâtiment d'extension se compose essentiellement de deux parties :
Un bâtiment de liaison qui se présente comme une tête représentative du parc avec une hauteur de sept étages et qui accueille les parties communes du programme. Les cuisines, les espaces de vie et de détente profitent ainsi d’une vue sur le parc. Les jardins d’hiver superposés prolongent ces espaces intérieurs vers l'extérieur.
Dans le volume arrière accolé, les chambres sont disposées sur le pourtour et un noyau de service central permet la déambulation des résidents.
Une pergola sur le toit termine le projet et devient un point de rencontre pour tous les résidents.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Beatrice Dini, Cloé Sermier, Davide Lazzari, Valmira Haziri, Pablo Palomar
La parcelle destinée à l'extension du complexe scolaire Entlisberg se trouve au centre du quartier Moos-Entlisberg, dans une structure de cité-jardin à faible densité composée de bâtiments linéaires de trois étages avec des toits en pente.
Le terrain présente des qualités paysagères exceptionnelles, conçues par l'architecte paysagiste Gustav Amman. C'est dans cet espace vert semblable à un parc que se trouve le complexe scolaire caractérisé par sa forme, conçu par les architectes Kräher, Bosshard & Forrer.
Dans la partie nord du terrain, le jardin scolaire est défini par l'école, mais aussi par les bâtiments de l'ABZ, les bâtiments de la coopérative pouvant être perçus comme des corps étrangers dans le quadrillage de la rue. La linéarité et l'introversion du jardin sont les qualités de cet espace. Ce lieu reste un Hortus, fermé de manière linéaire, tandis que les autres constructions doivent être perméables et ouvertes sur le voisinage.
La position du nouveau bâtiment permet de préserver l'atmosphère de cet espace précieux. Une barre de trois étages est construite, parallèlement à l'école existante, reprenant sa typologie et la réinterprétant.
Cette stratégie permet de conserver un bâtiment bas et de ne pas détruire l'image du complexe scolaire dans le quartier.
Le bâtiment est imaginé comme une structure légère en bois, semblable à un pavillon, qui réagit au jardin et au paysage environnant et contraste avec la façade dure et opaque de l'école existante.
La typologie répond à l'existant, mais avec une interprétation contemporaine de l’architecture.
Ainsi, le nouveau bâtiment de l'école est également prévu avec trois clusters, chacun avec son hall d'accès, servant d’espace de distribution.
En coupe, le bâtiment se lit sous la forme d'une cascade inversée. La surface au sol du rez-de-chaussée est réduite afin de diminuer les surfaces imperméables et de créer plus d'espace libre, renforçant ainsi la perméabilité vers le jardin.
Au premier étage, deux terrasses sont disposées aux extrémités du bâtiment. Ces espaces vides continuent d'offrir une vue sur l'école depuis le nord et permettent en même temps une utilisation comme salle de classe extérieure, créant ainsi une réminiscence de la petite prairie de l'ancien groupe scolaire. Le jardin se développe ainsi à la verticale.
La façade doit conférer au bâtiment une cohérence et une objectivité en rapport avec le programme, tout en assurant une proportionnalité des moyens et en tenant compte des aspects de durabilité.
Les différents éléments structurels sont choisis en fonction des exigences spécifiques.
La structure du bâtiment, ainsi visible, constitue l'ossature de l'ensemble du bâtiment. D'autres éléments, comme la coursive, les protections solaires ou les éléments photovoltaïques, sont lisibles comme des éléments ajoutés, mais constituent cependant des éléments non négligeables, nécessaires pour la régulation thermique ou la protection du bois.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Beatrice Dini, Cloé Sermier, Davide Lazzari, Juan Colomina, Pablo Palomar
ingénieur civil: WaltGalmarini AG
Le quartier des Taconnets, prévu pour l’implantation du futur CO, bénéficie d’une situation stratégique dans le développement de la commune de Givisiez. La position du bâtiment permet de maintenir la perméabilité nord-sud ainsi que la continuité des mobilités douces sur l’axe est-ouest.
Le projet propose une nouvelle place urbaine à l’échelle du quartier. La volumétrie, telle que présentée, libère un maximum de surface au sol et permet ainsi la création de deux espaces aux atmosphères bien distinctes.
Le quartier des Taconnets, prévu pour l’implantation du futur CO, bénéficie d’une situation stratégique dans le développement de la commune de Givisiez. La position du bâtiment permet de maintenir la perméabilité nord-sud ainsi que la continuité des mobilités douces sur l’axe est-ouest.
Le projet propose une nouvelle place urbaine à l’échelle du quartier. La volumétrie, telle que présentée, libère un maximum de surface au sol et permet ainsi la création de deux espaces aux atmosphères bien distinctes.
Le programme du concours est organisé verticalement sur quatre niveaux hors sol et deux sous-sols dans un volume compact.
Le plan peut être schématisé dans sa lecture comme l’assemblage de trois éléments dont la partie centrale représente le cœur du projet. Cet espace est imaginé comme un grand foyer central, se déployant sur toute la hauteur du bâtiment. Ce vide permet l’apport de lumière naturelle et intègre des systèmes low-tech de ventilation.
Le bâtiment est conçu avec un concept structurel flexible qui permet l’évolution du bâtiment dans le temps. Du fait de la grille régulière de poteaux en béton et les treillis en bois, on évite ainsi des murs en voile de béton. Ce système facilite une possible réorganisation du programme pour répondre aux évolutions futures de l’enseignement.
Cette démarche s’inscrit aussi dans la recherche d’une esthétique de l’économie de moyen à-travers des principes constructifs rationnels et le concept mis en place.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Cloé Sermier, Davide Lazzari, Valmira Haziri, Selin Onay
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
planificateur CVS: Weinmann-Energies SA
planificateur E: Louis Richard Ingénieur Conseils SA
acousticien: Prona SA
La parcelle prévue pour l’implantation du futur centre pour les Sciences Humaines marque l’entrée Est du campus et dispose d’une importance majeure dans le développement identitaire du campus de L’UNIL.
La position du bâtiment se raccroche à la Méridienne et prolonge ainsi le réseau piétonnier existant. Le volume se pose tel un bâtiment-écran qui protège le cœur du campus et les édifices arrières des nuisances de la route et se présente le long de l’Avenue du Chablais comme un signe représentatif de la nouvelle identité forte souhaitée par l’UNIL.
Le rez-de-chaussée et l’espace d’entrée sont surélevés par des poteaux afin de conserver le talus naturel existant et permettre ainsi la perméabilité du nouvel espace vert au-dessous.
Le concept mis en place pour ce bâtiment propose une superposition verticale contenant les différentes parties du programme.
Le bâtiment accueille un programme mixte: auditoires, restaurant, salles de classes, espaces communs à tout le campus et bureaux pour les enseignants. Ces programmes sont empilés selon un principe de degré de privacité, du plus public au rez au plus privé. A mi-chemin, un belvédère sur le Léman permet la rencontre entre les deux types d’usagers du bâtiment.
Depuis l’extérieur, le projet se déploie comme une vitrine dans laquelle chaque activité est mise en valeur et visible depuis les différents niveaux. Cette architecture, support d’usages, offre une grande liberté d’appropriation.
A l'intérieur, le bâtiment génère un atrium en cascade inversée, favorisant la perméabilité et les synergies des différentes parties du programme au sein d’un même espace.
Le premier étage, avec sa double hauteur, est conçu à l’image d’une serre où les limites intérieures/ extérieures se diluent. Seul le positionnement des colonnes permet de délimiter les espaces des auditoires à l’aide de portes en verre en accordéon. Bien que les gradins soient fixes, ceux-ci sont conçus comme des objets posés sur la dalle, toujours dans l’idée d’une polyvalence de cet espace dans l’avenir.
Le foyer propose plusieurs espaces aux caractéristiques variables, qui peuvent être utilisés pour les échanges des étudiants. Le deuxième étage permet une utilisation individuelle des salles de classe, mais offre aussi de la flexibilité et permet de regrouper plusieurs salles ensemble.
Le réfectoire est conçu comme un espace ouvert pouvant être utilisé en dehors des horaires d’ouverture. Les niveaux des bureaux sont imaginés comme une surface flexible utilisant une trame de poteaux en bois qui permet des adaptations par des cloisons légères.
Chaque matériau est utilisé selon ses spécificités techniques. Ainsi, pour les étages inférieurs, le système porteur principal est constitué de planchers-dalles en béton, appuyés sur des colonnes. Dans la partie supérieure du bâtiment et dans une recherche de gain de poids et d’économie des ressources, c’est une structure légère en bois qui est proposée. Cette dernière est suspendue à la grille de toiture et met en évidence la différence programmatique, de plus, le joint négatif créé par le belvédère ne fait que renforcer cette césure entre les deux systèmes.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Davide Lazzari, Valmira Haziri, Alicja Prusinska, Giulio Rosi
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
Au rez-de-chaussée, la salle de sport constitue un filtre contre le bruit des voies ferrées. Le rez-de-chaussée accueille au sud l'entrée qui dessert les salles de sport et le reste de l’école.
Le plan du premier étage est structuré par un système de patios qui définit différentes zones.
De plus, les patios servent à apporter de la lumière dans les espaces de circulation intérieurs. Ainsi, dans un même temps les espaces de circulation peuvent être utilisés comme zone de pause ou de séjour pour les élèves, mais également pour des expositions.
Les zones de circulation sont prévues comme des espaces transformables et non comme de simples couloirs. Elles permettent également d'organiser des expositions ou de former des environnements d'apprentissage lorsqu’elles sont ouvertes sur les salles de classe interconnectées.
La structure porteuse se compose d'un treillis de poutres principales et d'une structure secondaire qui constitue également le plancher de l'étage. Les poutres principales sont conçues comme des poutres Vierendeel.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchis Estruch, Davide Lazzari, Vanesa Bijelic, Silvia Toninello, Marine Lachat, Kelvin Silva
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
architecte paysagiste: Plangrün AG
planificateur CVS: Eicher+Pauli AG
planificateur E: HKG Engineering AG
Le nouveau complexe scolaire de Saatlen assure à la fois la liaison avec la coulée verte de Saatlen et la lisibilité de l'espace vert depuis le quartier.
Une perméabilité adéquate, dans le sens d'un espace vert fluide ainsi que des liaisons différenciées et des relations urbaines appropriées avec les quartiers très différents, sont maintenues ou nouvellement établies.
Le passage généreux à travers le bâtiment est aligné avec l'axe central du plan directeur pour le site de Dreispitz et offre une grande perméabilité à travers la parcelle depuis différentes directions.
L’enjeu de ce projet est de réunir les quatre écoles dans un seul bâtiment. Ce principe permet d'établir une structure efficace avec une forte identité au milieu de l'espace vert.
Même si la mixité du programme peut paraître conflictuelle au premier abord, la disposition proposée permet d'assurer à la fois l'autonomie de chaque école et la synergie entre toutes les parties du programme.
Le principe repose sur quatre parties autonomes qui se rassemblent autour d'un espace extérieur central et partagent les programmes communs.
Ainsi, chaque école est conçue avec un noyau indépendant. L'accès à chaque partie se fait par la cour centrale commune. Les parties individuelles sont disposées en angle et forment un cluster par étage. Les salles de classe et les salles de groupe sont disposées le long de l'anneau extérieur et profitent des vues sur l'espace vert à travers la zone de desserte.
Les noyaux sont placés dans les coins intérieurs et contiennent les circulations verticales, les toilettes et d'autres locaux annexes.
La façade reflète le concept structurel. Des bandes de façade horizontales avec des allèges laissent entrevoir la flexibilité interne et la possibilité de modifier l'organisation intérieure.
Ces bandes ne sont interrompues qu’à quatre moments et forment une croix sur le plan et constituent le point essentiel du projet. Les grands pans muraux en béton sont posés sur les piliers verticaux et marquent les entrées et les parties de programme particulières du bâtiment. La tranche de ces pans, perpendiculaires à la façade, sont perceptibles en façade.
Le même principe a été appliqué à la cour intérieure, où les grandes poutres murales sont perforées d'ouvertures circulaires pour éclairer la bibliothèque et s'étendent d'un noyau à l'autre, laissant le rez-de-chaussée libre de poteaux.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchis Estruch, Maribal Gonzalez Arjona, Vanesa Bijelic
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
architecte paysagiste: Plangrün AG
planificateur CVS: Eicher+Pauli AG
planificateur E: Planwerkstatt Rüegg AG
L’implantation de l’extension du Tribunal Cantonal propose un volume autonome, respectueux des qualités paysagères du site et de la relation entretenue avec le bâtiment existant. Ce volume compact permet de maintenir une grande partie des espaces verts du parc de l’Hermitage et s’implante naturellement dans la pente du site sans en modifier la topographie naturelle.
La volumétrie compacte et élancée de l’extension contraste avec le bâtiment existant et permet de le détacher dans le temps. La dualité entre les deux volumes est accentuée par l’identité sculpturale de l’extension posée indépendamment dans le parc, dialoguant avec la massivité du bâtiment
La forme est définie par une série de facettes permettant de réduire le volume, d’éviter les fronts bâtis et de proposer des dégagements visuels depuis l’intérieur.
Le concept générateur du plan est définit par une forme hexagonale, décrivant une organisation Kahnienne, trois noyaux contenant les espaces servants au centre et les espaces servis en périphérie. Le projet propose d’explorer le concept de structures habitées, chaque éléments composant la structure principale de bâtiment contient un élément servant, ou définit une zone spécifique.
L’escalier principal est contenu dans l’espace central défini par les trois noyaux principaux, définissant une zone unitaire éclairée par un dispositif de lumière zénithale. Des refends en béton définissent les trois chanfreins du volume créant des belvédères ouverts sur le paysage sur plusieurs niveaux.
Le bâtiment est composé d’un socle et de quatre niveaux hors sol. Afin d’apporter de la lumière naturelle au sein du socle, le projet génère des doubles hauteurs ainsi que des décrochés qui se traduisent en coupe par des mezzanines. Les quatre étages supérieurs s’ouvrent sur le paysage. Le bâtiment est recouvert par une enveloppe qui aide à hiérarchiser et ainsi rendre intelligible les différentes parties du bâtiment en plan, mais aussi en coupe.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchis, Marina Esguerra Laudo, Yasha Rey-Ivan
coûts: Pragma Partenaires SA
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
architecte paysagiste: Atelier Plum / Samuel Enjolras
planificateur CVS: Olivier Zahn & Associés Sàrl, srg engineering Schumacher & CHIngS Ingénieurs SA
planificateur E: Louis Richard Ingénieurs Conseils SA
L’implantation du nouveau Collège se fait au sud du périmètre d’implantation, parallèlement à la Cours Roger-Bonvin. Cet emplacement est le point de convergence des trois axes principaux débouchant sur le site.
La position du nouvel édifice propose un espace public qui utilise le nouveau bâtiment comme volume représentatif. Le Collège forme, avec les autres volumes existants dans le site, un système de plein et de vides cohérent, qui s’adapte au site et intègre tous les éléments existants avec leurs différentes échelles et formes urbaines.
Le projet s’affirme par sa volumétrie comme un volume de référence en accord avec son programme et son statut public. Cette nouvelle construction est orientée vers le futur et propose ainsi un édifice nouveau à l’échelle du quartier, mais également de la ville. Cette proposition complète le dispositif déjà entamé le long des voies des CFF à l’est.
Le plan du rez-de-chaussée est organisé autour du foyer central qui articule tout le programme et relie les différentes entrées, situées sur les quatre cotés du bâtiment. Cette configuration permet à la fois de sectoriser l’édifice, mais apporte également de la fluidité et des liaisons entre tous les espaces extérieurs.
Les étages supérieurs accueillent le programme dit scolaire dans un plan libre transparent qui s’organise autour de quatre patios. La typologie du bâtiment a été pensée de manière à pouvoir être adaptée dans le temps pour répondre à de nouveaux besoins programmatiques.
L’escalier principal joue un rôle majeur dans le projet. Il relie les différents niveaux de manière spectaculaire et propose des vues sur les différents niveaux. Cet élément s’organise en « cascade » et permet de relier le foyer central aux niveaux supérieurs. Cet élément se connecte avec les espaces de circulation et de détente organisés ponctuellement à chaque niveau. Pour faciliter les déplacements des élèves et améliorer la fluidité verticale, trois cages d’escaliers supplémentaires sont positionnées en façade de chaque côté du bâtiment.
La façade du bâtiment exprime logiquement le concept d’empilement, la structure et la mixité du programme. Le projet utilise une peau composée de verre et des éléments massifs horizontaux qui proposent une lecture uniforme. Les horizontales reposent sur des nervures structurelles de hauteurs variables selon les besoins spécifiques de chaque programme. Ce principe permet ainsi de répondre simplement aux grandes portées des salles de gymnastique et de l’aula en développant une hauteur de sommiers plus importante. La transparence de la façade permet de laisser entrevoir les activités internes au bâtiment.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchis Estruch, Marina Esguerra Laudo
Le programme du concours a été retranscrit dans ce projet par le biais d’un concept architectural fort misant sur une haute qualité architecturale et spatiale. Les différents espaces du projet sont disposés en plan et en coupe à la façon d’une agglomération de cellules. Ce processus d’assemblage permet de réduire considérablement le volume bâti. La toiture bénéficie également de ce concept afin de devenir la cinquième façade.
Le rez-de-chaussée est conçu comme un espace fluide, ouvert sur le contexte. Composé de boites de services structurelles et de linteaux qui articulent les espaces, cette organisation permet de bien définir les différentes zones tout en maintenant des relations visuelles entre chacune d’elles.
Le rez-de-chaussée est conçu comme un espace fluide, ouvert sur le contexte. Composé de boites de services structurelles et de linteaux qui articulent les espaces, cette organisation permet de bien définir les différentes zones tout en maintenant des relations visuelles entre chacune d’elles.
L’étage développe un concept architectural différent formé d’un assemblage de chambres. Cette organisation permet de distinguer chaque espace en leurs octroyant des atmosphères singulières.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Mathilde Loiseau, Laura Sanchis Estruch, Solange Piccard
Directions des travaux: Tekhné SA
Ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
Architecte paysagiste: Atelier Descombes Rampini SA
Le périmètre, pour le concours du nouveau groupe scolaire s’inscrit dans un ensemble fortement bâti formé, à la fois, par des futurs bâtiments aux volumétries imposantes et des édifices existants. Les volumes du contexte et la situation particulière du périmètre à l’intérieur de l’îlot influencent fortement le caractère du bâtiment.
L’implantation du bâtiment génère deux espaces libres. Un espace plus urbain défini conjointement avec la tour à l’échelle du quartier et un deuxième à caractère plus introverti dédié au programme scolaire. Le projet souhaite donc, à travers sa typologie, relier ces deux espaces. Ce principe est renforcé par le concept générateur du projet qui divise le plan en deux afin de créer un espace perméable, horizontal et vertical à la fois.
Le plan du projet est organisé autour du grand espace transparent qui est une extension horizontale des aménagements extérieurs. Pour renforcer cette idée, les deux entrées principales du bâtiment sont mises en évidence avec deux préaux couverts. L’espace central de l’édifice est le cœur du bâtiment. En plus de distribuer l’ensemble du bâtiment verticalement, il apporte de la lumière et relie l’ensemble du programme.
Chaque niveau est sectorisé en deux parties autour du vide central. Les salles de classe sont organisées par groupes de quatre et libèrent un espace polyvalent central de rencontre. Cet espace est baigné de lumière naturelle et propose des vues sur le contexte, mais aussi vers l’espace commun central.
La partie centrale du plan reçoit un programme spécial, disponible pour l’ensemble du bâtiment tels que ateliers et autres espaces communs.
En plus des deux places proposées au niveau du rez, un espace de jeux sur la toiture est accessible aussi bien par les élèves que par les habitants du quartier et offre l’opportunité d’un lieu d’activités d’exception.
L’enveloppe du projet propose de mettre en évidence l’organisation interne du projet. Ainsi les lignes horizontales du bâtiment sont mises en valeur et complétées par les lignes verticales des salles centrales. Pour accentuer la plasticité du bâtiment et proposer une lecture simple, le projet prévoit l’utilisation de deux matériaux pour l’enveloppe: le béton pour la structure et le verre comme remplissage. Les coursives renforcent l’élégance de ce bâtiment tout en accentuant son caractère urbain. Le niveau de la toiture reprend la trame de la façade et propose une grille sur laquelle des plantes grimpantes pourront se développer.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Laura Sanchis Estruch
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
Le site s’inscrit dans le centre urbain de la ville de Lausanne. Proche du centre-ville et de la gare, la parcelle bénéficie toutefois d’un dégagement visuel sur le lac Léman.
Le projet propose une implantation sur la partie sud-ouest du site en contre-bas, afin de mettre en valeur le dégagement offert par cette parcelle, tout en adoptant une posture résolument urbaine, à l’échelle de la ville de Lausanne.
Le volume émergent, composé de six arêtes, ne définit pas de façade principale, mais plutôt une multitude de relations avec le contexte environnant. Avec cette forme, chacune des entrées est accessible sur une façade qui lui est propre, à un niveau indépendant.
Son identité pavillonnaire visible depuis le plateau et s’inspirant de bâtiments présents dans le site, contraste avec la vision que l’on se fait de l’édifice depuis l’avenue du Belvédère
Le plan s’organise comme un mouvement continu atour d’un noyau central depuis lequel de multiples points de contacts avec l’extérieur sont possibles, qu’ils soient physiques ou visuels.
Cet espace central comprend deux escaliers sculpturaux qui tournent autour d’un vide baigné de lumière naturelle. Les espaces d’enseignement tels que les salles de classe, sont proposés en périphérie du projet et rayonnent autour du vide central.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Mathilde Loiseau, Julien Graf, Laura Sanchis Estruch
ingénieur: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
Le programme est organisé dans un seul volume très compact en dialogue avec les autres bâtiments du complexe scolaire. Pour préserver la configuration existante, le nouvel édifice s'inscrit dans la partie nord du site et vient ainsi fermer l'ensemble.
Le bâtiment, de forme carrée, s’érige perpendiculaire et en retrait par rapport à la salle de sport, se mettant en relation avec la salle de gymnastique à travers le préau couvert venant ainsi renforcer son entrée.
L’organisation du bâtiment dans une forme orthogonale, le carré, permet de maximiser l’orientation vers le sud-ouest et la vue sur le paysage.
Le rez-de-chaussée se caractérise par un socle en contact avec le terrain accueillant l'entrée et les vestiaires. Le deuxième niveau est conçu comme un plan libre, permettant d’organiser librement les deux bassins, ainsi que les espaces de détente.
Avec la zone des bassins au niveau supérieur, les utilisateurs sont mis à l'écart de la rue et du programme de l'école sans renoncer aux vues sur le paysage et l'orientation.
Les noyaux structuraux contenant les services aux étages sont conçus comme une structure habitée. Leur position en façade permet d’orienter les dégagements visuels de chaque bassin vers un angle différent du bâtiment, ouvrant sur un paysage spécifique.
La toiture génère la singularité du bâtiment, pensée comme une couverture unitaire permettant d’unifier les différents bassins d’un seul geste. Elle est composée de poutres en bois bi-directionnelles qui génèrent un dispositif de lumière zénithale pour apporter une lumière diffuse dans les bassins. Ces éléments qui la composent serviront également à l’acoustique du bâtiment ainsi que pour passer les installations techniques à l’intérieur.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Pieràngela Humet Pujolà
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
planificateur CVSE: Energestion SA, Ingénieurs conseils SIA, Zanetti Ingénieurs-Conseils
Le bâtiment de la nouvelle halle de formation est placé directement à côté de la salle Sport-Toto existante et l'alignement des bâtiments du côté de la pente est poursuivi.
Grâce à la rotation du volume de 90 degrés par rapport au bâtiment voisin, le projet créé la fermeture en direction de la forêt et établit un dialogue entre les deux bâtiments au niveau de l’entrée.
Le nouveau bâtiment fait office de clôture contre le terrain au sud-ouest. La façade nord-est devient la façade principale en relation avec l'espace extérieur.
L’apparence minimaliste du bâtiment reflète à la fois la simplicité de l'infrastructure et un certain degré de représentativité.
Pour la conception de la structure, une cohérence avec le concept architectural est recherchée. Le socle et les poutres principales du gymnase sont prévus en béton et la structure secondaire en bois.
La volumétrie du nouveau bâtiment est marquée par deux excroissances en lien avec le concept des cloisons de séparation de la salle de gym qui accueillent également la structure et des éléments en lien avec la technique du bâtiment.
Ces arceaux font office de connecteurs verticaux à travers tous les étages.
Cristina Gonzalo Nogués, Markus Weck, Marco Neri avec:
Valentin Schmid
ingénieur civil: Muttoni et Fernández, Ingénieurs Conseils SA
planificateur CVS: Eicher+Pauli AG
planificateur E: Enerpeak AG
GNWA - Gonzalo Neri & Weck Architekten GmbH
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8005 Zürich, SCHWEIZ
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